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Suivez ci-dessous l’aventure et les conseils de Bruno Poulenard pour réussir l’épreuve mythique de la Lepape Marmote Granfondo !
La préparation
Après le report de la date initiale de la Lepape Marmotte Granfondo, prévue fin Juin, me voici enfin au départ du mythique « Lepape Marmotte Granfondo », une épreuve cyclosportive dont la réputation a traversée les frontières puisqu’on y retrouve régulièrement plus de 80% d’étrangers, principalement belges et hollandais!
Un engouement lié au parcours qui enchaine des monuments tel que le col du Glandon, le col du Télégraphe, le Col du Galibier et enfin la montée de l’Alpe d’Huez.
Cela représente 175km pour 5000m de Dénivelé positif, autant dire un gros morceau!
Avec 9500km au compteur depuis le début d’année, je suis assez confiant dans ma préparation mais la météo orageuse de la veille freine mes ardeurs! La Lepape Marmotte Granfondo sera donc humide cette année !
Cependant je me sens bien préparé, notamment avec les produits PowerBar fourni par mes amis de chez Sport-Fit-Shop.fr
Après une courte nuit, je prend place dans mon sas, la pluie a cessé mais la route est bien détrempée 😕.
Le départ
7h00, top départ de la Lepape Marmotte Granfondo ! Les fauves sont lâchés, je me colle dans les roues de belges ou hollandais qui remontent le paquet comme des sauvages.
Ça roule fort jusqu’au pied du Glandon où naturellement chacun se met à son rythme et le peloton s’étiole.
L’atmosphère est très humide, la route toujours bien trempée et j’ai les pieds qui commencent à prendre l’eau…😰
Différents petits groupes de niveau se forment et je décide d’en choisir un qui ne me met pas trop dans le rouge, la gestion est de mise!
Sur ce genre d’épreuve, la stratégie énergétique est primordiale, je prends soin de boire régulièrement en alternant eau ou 5Electrolytes de PowerBar dont j’utilise une bonne partie de la gamme depuis plusieurs années.
Pour le ravitaillement solide, je prends les délicieuses barres RideEnergy et Energize Advanced qui conviennent bien à l’effort longue distance.
Passage au Col du Glandon
Après le barrage de Grand Maison, les pentes se font moins raide, on repasse le grand plateau et le rythme s’accélère, les jambes tournent plutôt bien 👌🏻.
Passage au col du Glandon après 1h45 d’effort, je plonge dans la descente technique mais je me rend compte que je suis tout seul, la plupart s’étant arrêtés mettre leur veste ou prendre un ravitaillement 😄
La vallée de la Maurienne
Pour ma part, je refais le plein d’énergie dans la longue vallée de la Maurienne qui nous amène au pied du Col du Télégraphe, un PowerGel Hydro goût Cherry, un gel qui ne nécessite pas de boire en complément, ce qui tombe bien car je suis sec côté bidon!
Je roule dans un groupe d’une quinzaine de coureurs et je me fait tout petit à l’arrière pour me préserver en prévision des difficultés à venir!
Je trouve une fontaine pour faire un ravitaillement express et je pars a l’assaut du col.
Enchainement Télégraphe/Galibier
Au fil des kms, la sélection s’opère dans mon groupe et je préfère laisser partir en me mettant à mon rythme.
Je passe le col du Télégraphe avec un peu de retard sur mes compagnons mais j’en reprend une partie dans la descente sur Valloire.
A la sortie de la ville, il y a une belle rampe qui, a ce moment là de la course, pique bien les cuisses, la fatigue commence à se faire sentir.
Le ravito arrive un peu après et j’en profite pour faire une bonne pause et recharger les batteries avant le plat de résistance, Le Galibier! 😱
Bananes, cakes salés, et un PowerGel pour re-booster, et on y retourne!
Je repars forcément en ayant perdu mes collègues de routes mais ce n’est pas bien grave car je compte escalader le col en gérant au maximum sans me laisser entraîner par les gars plus rapide.
Jusqu’à Plan Lachat, ça se passe plutôt bien, surtout que le vent est nul puis les premières grosses pentes arrivent et là ça devient sauve qui peut!! 🤪
36×28, 36×25, c’est les deux braquets avec lesquels je joue, ça reste poussif et les kilomètres ne passent pas bien vite. Je tient bon et ne me désunie pas malgré quelques coureurs qui me doublent avec une facilité déconcertante 🤨
La météo se tient aussi avec de belles éclaircies maintenant et surtout des températures vraiment top pour rouler.
Le sommet, enfin, une délivrance!! Les premiers sont déjà passé depuis 1h…😰💪🏻
Longue portion descendante vers l’Oisans
Pause photo/ravito puis je me lance dans la longue descente qui nous ramène sur Bourg d’Oisans, en passant par le col du Lautaret, Villars d’Arène, la Grave. C’est une longue portion où il faut pédaler et emmener du braquet. Ce qui m’inquiète c’est que je suis tout seul et j’ai moyennent envie de me cramer…
Je rattrape bien un hollandais mais dans un premier temps il n’avait aucunement l’intention de m’aider et reste bien collé à ma roue 🤬
À force de freiner, il fini par me prendre quelques relais mais musculairement je sens bien que je fais trop d’effort et je suis limite en train de cramper. Je prends néanmoins soin de bien boire et manger sur cette portion car les kilomètres à venir vont être terrible!
Avant l’entrée dans Bourg d’Oisans, je prends un dernier PowerGel pour la montée finale vers l’Alpe d’Huez.
L’ascension finale
Les premières rampes jusqu’à La Garde sont très raides, on ne doit pas être loin des 13/14% et heureusement que dans chaque virage ça s’aplanie un peu pour reprendre son souffle et se détendre musculairement. Je m’étire régulièrement aussi car mon dos commence à exprimer ces limites (petite hernie discale qui me pourrie la vie depuis quelques temps…☹️)
Jusqu’au village de Huez, je suis vraiment dans le dur, et me fait doubler à tout va, je reste collé à la roue arrière d’un coureur qui a l’air dans la même souffrance que moi mais son rythme me convient parfaitement!
Puis à 5km de l’arrivée, ça se débloque, la pente se fait moins raide et je retrouve un surcroît d’énergie qui me permet de remettre à nouveau du braquet! La différence est nette et je me transforme en pacman remontant un à un les coureurs a la dérive, j’ai du en ramasser une bonne quinzaine, ça devient kiffant!
L’arrivée
Dernier km, je saute un dernier coureur avant la ligne d’arrivée, y’a pas de pitié et viens en finir en 6h59’ à la 120éme place!!!
Trop content de ce résultat pour le cycliste de plaine que je suis!
Place à la récupération avant de nouvelles aventures avec la team Sport-Fit-Shop.fr !
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