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12 juillet 2022Aussi appelé tendinite du fascia lata ou syndrome de la bandelette ilio-tibiale, le syndrome de l’essuie-glace apparaît généralement chez les sportifs et plus particulièrement en course à pied.
Pour essayer de comprendre le phénomène, regardons ce qui se passe à l’intérieur de vos jambes.
Sur la face externe de la cuisse, se trouve le muscle tenseur du fascia lata, qui s’étend du haut du fémur jusqu’au tibia. A sa base, il y a un petit tendon plat en forme de bande : la bandelette ilio-tibiale. Sur la partie basse du fémur, à côté du tendon, se trouve le condyle externe sur lequel le tendon va faire des aller-retours lorsque vous allez fléchir puis étendre votre jambe. Ce sont ces aller-retours qui vont provoquer un important frottement du tendon sur le condyle et potentiellement créer une inflammation.
Les causes possibles du syndrome
Le syndrome de l’essuie-glace est la deuxième lésion la plus fréquente chez les coureurs à pied ; il se rencontre particulièrement chez les coureurs de fond, en raison de la répétition du mouvement. Plus rare mais présent, il peut également toucher les adeptes du vélo et de la marche rapide.
Etant donné qu’il s’agit d’un mouvement mécanique, ce syndrome est la cause numéro 1 du surentrainement : courses trop longues, trop fréquentes, course à fort impacte.
Cependant, le syndrome de l’essuie-glace dépend également d’autres facteurs :
- Un mauvais choix de chaussures (chaussures trop usées ou pas adaptées à la foulée)
- Des troubles morphologiques du pied (pied creux, pied plat ou tourné vers l’intérieur)
- Des problématiques de posture (bassin, membres inférieurs)
- La course sur une chaussée bombée
- Une mauvaise préparation physique
Symptômes du syndrome de l’essuie-glace
Les symptômes correspondent à une douleur strictement latérale, au dessus de l’articulation entre le fémur et le péroné. La sensation douloureuse varie selon l’activité entre une gêne jusqu’à atteindre une douleur intolérable provoquant l’arrêt totale d’activité.
Pour diagnostiquer ce syndrome, vous pouvez effectuer les tests suivants :
– le test de RENNE avec apparition spontanée de la douleur lorsque le coureur est en appui sur un pied du côté incriminé, genou fléchi à 30-40°.
– le test de NOBLE : le coureur est allongé sur le dos, la pression directe par le médecin de la face externe du condyle latéral, réveille des douleurs lors de la mise en extension passive du genou aux alentours de 30° de flexion.
Comment se soigner ?
S’il s’agit du syndrome de l’essuie-glace, la première chose à faire est de prendre du repos. Diminuez fortement votre activité physique et sportive pour limiter les frottements sur le condyle et glacer votre genou pour limiter l’inflammation.
Si la douleur persiste lors de la reprise de l’entrainement, vous pouvez faire des exercices d’étirements et de renforcement musculaire (sangle abdominale dorsale, fessiers et abducteurs de hanche). Ne vous focalisez pas uniquement sur les tendons proches de la douleur, la cause peut être bien plus éloignée.
Autres conseils que nous pouvons vous partager, c’est l’automassage. Les crèmes de massage Fisiocrem sont très intéressantes pour les zones de tensions musculaires et les articulations. Attention toutefois à contourner la zone douloureuse à proximité du genou.
Enfin, il existe des orthèses TFL, comme celles proposées par Thuasne, leader sur le marché des orthèses et genouillères médicales. Cette orthèse, légère et confortable, agit en pression sur le tendon de manière à réduire considérablement les douleurs et vous permettre de maintenir une activité sportive.
Cependant, si la douleur persiste, n’hésitez pas à consulter un médecin.